L'Association pour la récupération de produits santé (ARPS) a récemment publié les résultats de son sondage national de 2025, intitulé « Étude sur la sensibilisation et les comportements des consommateurs ». Ce rapport met en lumière les progrès réalisés au Québec en matière de récupération des médicaments non utilisés ou périmés, tout en soulignant qu'il reste encore beaucoup à faire pour encourager les bonnes pratiques chez les consommateurs.

Les chiffres révélés par l'ARPS indiquent une augmentation notable du taux de récupération des médicaments au Québec par rapport aux années précédentes. De plus en plus de Québécois sont conscients de l'importance de ne pas jeter leurs médicaments dans la poubelle ou les toilettes, ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour l'environnement et la santé publique. Cependant, le sondage souligne également que la récupération des médicaments reste loin d'être une habitude bien ancrée.

La récupération des médicaments est essentielle pour plusieurs raisons. Tout d'abord, elle permet de protéger l'environnement en évitant que des substances potentiellement dangereuses ne contaminent l'eau et le sol. Ensuite, elle contribue à la santé publique en empêchant les médicaments non utilisés de tomber entre de mauvaises mains, notamment celles des enfants ou des personnes souffrant de toxicomanie. Enfin, la récupération des médicaments permet de recycler certains principes actifs, contribuant ainsi à une économie circulaire.

Malgré la prise de conscience croissante, plusieurs obstacles freinent encore la récupération des médicaments. Le manque d'information est un facteur important, car de nombreux consommateurs ignorent où et comment déposer leurs médicaments. La commodité est également un élément clé : les points de collecte doivent être facilement accessibles et pratiques pour les consommateurs. Enfin, certains consommateurs peuvent ressentir une réticence à se séparer de leurs médicaments, par peur de leur confidentialité ou par simple habitude.

L'ARPS et ses partenaires mettent en œuvre diverses initiatives pour encourager la récupération des médicaments. Cela comprend des campagnes de sensibilisation auprès du grand public, l'installation de points de collecte dans les pharmacies et les établissements d'hébergement, ainsi que la collaboration avec les professionnels de la santé pour informer leurs patients. Il est également essentiel d'améliorer l'accessibilité aux points de collecte et de simplifier les procédures de dépôt.

Chacun a un rôle à jouer dans la récupération des médicaments. Les consommateurs doivent prendre conscience de l'importance de cette démarche et adopter les bonnes pratiques. Les pharmacies et les établissements d'hébergement doivent faciliter l'accès aux points de collecte et sensibiliser leurs clients et patients. Les professionnels de la santé doivent informer leurs patients sur les risques liés à l'utilisation inappropriée des médicaments et sur les avantages de la récupération. Enfin, les pouvoirs publics doivent soutenir les initiatives de l'ARPS et encourager la recherche de solutions innovantes pour améliorer la récupération des médicaments.

En conclusion, le Québec a fait des progrès significatifs en matière de récupération des médicaments, mais il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs fixés par l'ARPS. En adoptant les bonnes pratiques et en encourageant les autres à faire de même, nous pouvons tous contribuer à protéger l'environnement et la santé publique.