En Suisse, la question des disparitions de mineurs suscite une vive inquiétude. Malgré une légère diminution signalée en 2024, avec 38'477 cas recensés, le nombre reste alarmant : plus de 105 mineurs disparaissent chaque jour. La fondation Droit d'Enfance salue cette baisse, tout en soulignant la nécessité de maintenir une vigilance constante et de renforcer les mesures de protection.

Un nombre toujours trop élevé

Si le chiffre de 38'477 disparitions de mineurs représente une première depuis plusieurs années, il demeure significativement élevé. Il illustre la fragilité dans laquelle évoluent certains jeunes et la complexité des facteurs contribuant à ces disparitions. Ces cas englobent une variété de situations, allant de fugues à des situations de maltraitance, en passant par des enlèvements. Chaque disparition est une tragédie humaine et une source d'angoisse pour les familles et les proches.

Les raisons derrière ces disparitions

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces disparitions. Les problèmes familiaux, les difficultés scolaires, l'isolement social, l'influence de groupes de pairs, la consommation de substances, et l'exposition à des contenus en ligne dangereux sont autant de pistes à explorer. Les mineurs non accompagnés, souvent fuyant des situations de guerre ou de pauvreté, représentent également une part importante de ces disparitions.

Le rôle crucial de la fondation Droit d'Enfance

La fondation Droit d'Enfance joue un rôle essentiel dans la protection des mineurs disparus. Elle met en place des dispositifs d'écoute, de soutien et d'aide aux familles, ainsi que des actions de sensibilisation et de prévention. Grâce à son expertise et à son réseau de partenaires, elle contribue à la recherche des mineurs disparus et à la protection de ceux qui sont vulnérables.

Des mesures de protection à renforcer

Face à ce défi, il est impératif de renforcer les mesures de protection des mineurs. Cela passe par une meilleure coordination entre les différentes institutions (police, services sociaux, écoles), une formation accrue des professionnels, et une sensibilisation du grand public. Il est également crucial de développer des outils adaptés pour lutter contre les risques liés à l'utilisation d'Internet et des réseaux sociaux. La prévention, l'écoute et le soutien aux familles sont des éléments clés pour prévenir les disparitions et protéger les mineurs.

En conclusion

La baisse des disparitions de mineurs en 2024 est une nouvelle encourageante, mais elle ne doit pas masquer la gravité de la situation. Il est essentiel de poursuivre les efforts pour protéger les mineurs, de renforcer les mesures de prévention et de soutenir les familles confrontées à cette épreuve. La vigilance et la mobilisation de tous sont indispensables pour garantir un avenir plus sûr et plus serein pour les enfants et les adolescents.