Le Conseil fédéral suisse a été pris au dépourvu par le taux d'imposition de 39% décidé par les cantons. Karin Keller-Sutter, conseillère fédérale en charge des finances, a exprimé sa surprise et sa déception face à ce chiffre, qui pourrait avoir un impact significatif sur l'économie du pays.

Un taux d'imposition alarmant

Le taux d'imposition de 39% est un chiffre élevé, qui dépasse les attentes du Conseil fédéral. Il est le résultat d'une décision prise par les cantons, qui sont responsables de la politique fiscale en Suisse. Ce taux pourrait dissuader les entreprises et les particuliers d'investir dans le pays, et nuire à la compétitivité de la Suisse.

Karin Keller-Sutter a souligné que le Conseil fédéral était en train d'analyser les implications de cette décision et qu'il prendrait les mesures nécessaires pour atténuer ses effets négatifs. Elle a également appelé les cantons à revoir leur politique fiscale afin de garantir la compétitivité de la Suisse.

Un impact sur l'économie suisse

Le taux d'imposition de 39% pourrait avoir un impact significatif sur l'économie suisse. Il pourrait dissuader les entreprises et les particuliers d'investir dans le pays, et nuire à la compétitivité de la Suisse. De plus, il pourrait entraîner une augmentation de l'exil fiscal des particuliers fortunés, qui pourraient être tentés de s'installer dans des pays où les impôts sont moins élevés.

Le Conseil fédéral est conscient des risques liés à ce taux d'imposition élevé et s'engage à prendre les mesures nécessaires pour protéger l'économie suisse. Il est en train de travailler sur des propositions visant à réformer le système fiscal suisse et à le rendre plus attractif pour les entreprises et les particuliers.

Un débat politique intense

La décision des cantons de fixer un taux d'imposition de 39% a suscité un débat politique intense en Suisse. Les partis de gauche ont salué cette décision, estimant qu'elle permettra de financer les services publics et de réduire les inégalités. Les partis de droite, en revanche, ont critiqué ce taux d'imposition élevé, estimant qu'il nuira à la compétitivité de la Suisse et dissuadera les investissements.

Karin Keller-Sutter a appelé à la prudence et à la modération dans ce débat politique. Elle a souligné qu'il était important de trouver un équilibre entre la nécessité de financer les services publics et la nécessité de garantir la compétitivité de la Suisse.

L'avenir de la politique fiscale suisse

La décision des cantons de fixer un taux d'imposition de 39% pose la question de l'avenir de la politique fiscale suisse. Il est clair que le système fiscal actuel est en crise et qu'il doit être réformé. Le Conseil fédéral s'engage à travailler sur des propositions visant à réformer le système fiscal suisse et à le rendre plus juste, plus efficace et plus attractif.

Il est également important de noter que la Suisse est confrontée à une pression croissante de la part de l'Union européenne et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour réformer son système fiscal et le rendre plus conforme aux normes internationales.