Obésité : Le point de bascule ! Wegovy et Mounjaro accessibles à tous les médecins en Belgique

Une révolution pour la prise en charge de l'obésité en Belgique
L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé une nouvelle cruciale le vendredi 20 juin 2025 : à partir du 23 juin, tous les médecins en Belgique auront désormais le droit de prescrire les médicaments anti-obésité GLP-1, Wegovy (sémaglutide) et Mounjaro. Cette décision marque un tournant majeur dans la lutte contre l'obésité, une maladie chronique de plus en plus répandue et aux conséquences graves.
Pourquoi cette évolution est-elle si importante ?
Jusqu'à présent, l'accès à ces traitements innovants était limité à certains spécialistes (endocrinologues, nutritionnistes...). Cette restriction créait des obstacles importants pour de nombreux patients en quête d'une prise en charge efficace. L'élargissement de la prescription à tous les médecins simplifie considérablement l'accès à ces médicaments, permettant ainsi à un plus grand nombre de personnes de bénéficier de leurs effets bénéfiques.
Wegovy et Mounjaro : des traitements prometteurs
Les médicaments Wegovy et Mounjaro appartiennent à la classe des agonistes des récepteurs du GLP-1. Ils agissent en imitant l'hormone GLP-1, qui joue un rôle clé dans la régulation de l'appétit et du métabolisme. Ces traitements ont démontré leur efficacité dans la perte de poids, en réduisant l'appétit, en ralentissant la vidange gastrique et en améliorant la sensibilité à l'insuline. Ils sont particulièrement adaptés aux patients souffrant d'obésité modérée à sévère, en association avec un régime alimentaire et une activité physique régulière.
Qui peut bénéficier de ces médicaments ?
L'ANSM précise que ces médicaments peuvent être prescrits aussi bien pour une première initiation d'un traitement, que pour un renouvellement. Cependant, la prescription reste conditionnée à une évaluation médicale préalable, afin de s'assurer de l'adéquation du traitement et de prévenir les éventuels effets indésirables. Le médecin évaluera notamment l'indice de masse corporelle (IMC) du patient, ses antécédents médicaux et les éventuelles contre-indications.
Quelles sont les implications pour l'avenir ?
Cette décision de l'ANSM est une réponse concrète aux préoccupations croissantes liées à l'obésité. Elle témoigne d'une volonté de faciliter l'accès aux traitements innovants et d'améliorer la prise en charge de cette maladie complexe. Il est important de souligner que ces médicaments ne sont pas une solution miracle et qu'ils doivent être utilisés dans le cadre d’une approche globale, intégrant un régime alimentaire équilibré, une activité physique régulière et un suivi médical adapté. L'espoir est que cette évolution contribue à réduire la prévalence de l'obésité et à améliorer la qualité de vie des personnes concernées.